L'Endométriose est une maladie gynécologique complexe, caractérisée par un processus inflammatoire chronique dû à la présence de tissus comparables à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Ces cellules semblables à celle de l’endomètre (membrane qui tapisse l'intérieur de l'utérus). On retrouve ces cellules à différentes localisations : pelvis, péritoine, trompes, ovaires, vagin, ligaments utero-sacrés, colon, rectum, vessie, intestins. De manière exceptionnelle, ce tissu endométriosique peut se retrouver sur les poumons, le diaphragme, les reins, les nerfs sacraux, le cerveau, en sous-cutanée, ou sur les os.

Aucune localisation ne peut être exclue, le développement et le fonctionnement de la maladie restant inexpliqué, nous retrouvons au fil des témoignages, des formes très sévères, avec des formes très diffuses... Il existe différentes formes endométriose : superficielle, profonde et extra-pelvienne. Il n'existe pas une Endométriose, mais plusieurs formes.

Chaque femme ayant une endométriose qui lui est propre, avec son propre fonctionnement.

Au moment des règles sous l'impulsion hormonale, les cellules vont se détacher, provoquer une réaction inflammatoire, former des adhérences, collant ensuite les organes entre eux. Les patientes peuvent souffrir de symptômes variables, la taille des lésions n'ayant pas de rapport avec l'intensité des douleurs. L'endométriose touche 1 à 2 femmes sur 10 en âge de procréer (soit entre 2 et 4 millions de femmes en France). Le diagnostic moyen est de 7 ans, ce qui plonge les patientes dans l'errance médicale et l'incompréhension.